Les objections formulées à l'encontre d'un revenu inconditionnel sont nombreuses. On peut les regrouper ainsi :
"Distribuer une somme identique au riche et au pauvre est contraire à la justice"
"Distribuer à tous une somme aussi modique ne peut permettre aux plus démunis de vivre dignement"
C'est exact, mais allouer une somme relativement modique
croissant avec l'augmentation du PIB :
"En dehors de toute recherche d'équité, ne serait-il pas plus efficace de reporter sur les plus nécessiteux l'allocation versée aux riches ?"
Opérer une distinction entre les riches et les pauvres nous ramène à une logique d'assistanat, avec tous les inconvénients inhérents à un tel système : ressources à justifier, contrôles à exercer, opacité, surenchères, lourdeur bureaucratique. En outre, c'est rompre avec le postulat de l'égale appartenance de chacun à la communauté du seul fait de son existence. Pour autant, le revenu disponible après impôt n'est pas le même pour tous. Il faut prendre en considération le fait que la partie reprise par l'impôt est d'autant plus importante que le revenu est élevé.
"Pourquoi distribuer une somme identique à tous et en reprendre une partie par l'impôt, au lieu de répartir directement la somme nette revenant à chacun ?""
Consulter les autres objections ?
Développée en 2014, une série de 4 mini-films pédagogiques, développés par Jean-Eric Hyafil, Jonathan de Mulder, Amaru Mbape, Léon Régent et Sébastien Calvez.